Le roi Renaud

Publié le par Rouletabille

Je connais plein de gens, des gens "bien comme-il-faut" qui n'aiment pas Renaud.

Sûr que le genre loubard (avec un moineau dans le dos parce que pour l'aigle y a pas la place), le côté anar, le parler populaire, voire banlieue ,voire verlan, voire plus classiquement argotique, tout ça fait désordre chez les Le Quenoy bobos d'aujourd'hui.

D'accord, certaines chansons du début expriment un sentiment de révolte sans nuance, et surtout sans humour...on oublie.

Après vient le talent. Disons le tout net, Renaud est bien l'héritier de Brassens pour la qualité du texte, le choix du vocabulaire (le sien), l'arrivée inattendue du mot incongru, la trouvaille rigolote, la description surréaliste de son milieu, de ses copains ; témoin : "les aventures de Gérard Lambert" ou "la mère à Titi" ou "mon beauf" ou "le retour de la Pépète" ou "Manu", etc...

C'est quand il parle des enfants qu'il est le plus touchant; les siens de préférence.

D'abord l'enfant qui trotte dans sa tête avant même d'être né, avant même d'avoir rencontré sa mère, c'est Pierrot...

 


...ensuite, l'idée à fait son chemin puisque l'heureuse élue est dans une situation intéressante...

 

 

 



pour finir c'est l'éclosion, adieu Pierrot, bonjour Lola...

 

 

 

trois authentiques fleurettes dans mon jardin; cueillez, cueillez...
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