Ferrat

Publié le par Rouletabille

Encore une nécro ! bien obligé, on ne va pas le laisser partir comme ça !

De sa rencontre avec Aragon sont nés de purs joyaux, sa musique rendant proche et accessible les vers magnifiques du poète...

                           "mon amour ce qui fut sera,
                            le ciel est sur nous comme un drap,
                            j'ai refermé sur toi mes bras,
                            et tant je t'aime que j'en tremble...
                            aussi longtemps que tu voudras :
                            nous dormirons ensemble..."

Des mots de tous les jours pour exprimer l'indicible.

Mon admiration pour Aragon et pour son oeuvre est inversement proportionnelle à l'intérêt que j'éprouve pour la terrifiante Elsa, qui fut sa compagne indéfectible, et dont le visage révèla dans son âge avancé la noirceur de son âme de stalinienne intégriste jamais repentie.

Mais que voulez-vous, l'amour transfigure la réalité; "les yeux d' Elsa" ! vous avez vu des photos ?..brrrr quand j'y pense, ça ma fait froid dans le dos !

Mais notre Jean, lui, ne reconnaissait pas dans feue l' URSS le communisme généreux et solidaire de Proudhon; voyez-vous, il avait des doutes...

Il continuait de rêver au grand soir, au triomphe des classes opprimées...
C'est à dire qu'il était quelque part indécrottable lui aussi !

Reste l' ART, les poèmes et les chansons, heureusement.

J'ai choisi finalement la plus simple, la plus spontanée, une chanson de jeunesse pleine de vrais sentiments : ma môme...

                    "...mais ma môme elle a vingt-cinq berges
                     et j'crois bien qu'la Sainte Vierge
                     des églises,
                     n'a pas plus d'amour dans les yeux
                     et ne sourit pas mieux,
                     quoi qu'on dise..."

 

 



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